Skip to main content


Au sujet du "Celtisme"

 le-manuscrit-des-paroles-du-druide-sans-nom-et-sans-visage

Un ouvrage de base pour approcher la Doctrine des anciens Druides:
Arbres, Roches, Eaux, Soleil, Vouivre,
Evènements, Rituels, Invocations, Cérémonies,
tout est Signe, Leçon et Aide
pour rappeler l'omniprésence des Dieux (: la Vie dans l'existence)
pour le retour au Druide (: au Connaissant) de soi-même.
24 pages couleurs de l'original calligraphié -
500 pages de retranscription illustrées de plus de 300 gravures.
ISBN 2-905070-10-2

L'engouement pour le "Celtisme" ne s'exprime-t-il véritablement que dans les milieux néo-celtiques? Sinon, pourquoi cette "obsession" assez généralisée à retrouver les éléments de base qui le composent? Et quels sont-ils, d'ailleurs ces éléments qui fascinent? Comment et où les traquer sans rencontrer leur seule parodie "moderne"? Et comment les diffuser, sans un prosélytisme toujours belliqueux et perturbateur?

Certes, assez naturellement et symptomatiquement, les revendications humaines sont toujours les mêmes; identiques idéaux sous des apparences diverses:

  • Sous la forme des religions: "car la chose qui est actuellement appelée Religion chrétienne existait chez les Anciens, et elle existait dans la race humaine depuis ses débuts jusqu'au moment où le Christ est apparu dans sa chair; c'est à partir de là que la vraie religion, qui existait déjà, a commencé à s'appeler chrétienne" (la percevait bien ainsi, cette unité de base, Saint-Augustin dans ses Retractations I.XIII !);

  • Comme sous la forme des "perversions officielles" - valeurs humanitaires, sociales, etc...

Partout et toujours des schémas tout à fait identiques à ceux que devaient maintenir et colporter (d'après ce que nous savons par les ouvrages même tardifs, décadents, "colorés" de ceux qu'ils influencèrent), les hommes de Connaissance, les "Maîtres du Sentier Primordial" [1] de cette époque: les Druides.

Naturellement et symptomatiquement, avons-nous dit: car la réalité sous-jacente à toutes les apparences, réalisations, idiosyncrasies humaines ne varie nullement suivant les époques et les peuples – ce que pressentent ceux qui conspuent le racisme, en oubliant cependant, dans leur sentimentalisme "moderne", que les échanges inter-raciaux actuels ne sont, à l'image de tous échanges humains – des couples aux amitiés et aux marchandages – que des projections réciproques d'obsessions individuelles et non de vérités originelles, des rencontres de "culture" (sic! tellement dénaturées!) et non de "cultes".

Il en est et fut de même pour toutes les religions: ces formulations exotériques de la Vérité ne peuvent être que relatives, comme tout ce qui relie (religion); or "la Vérité est absence de dualité" [2] et ne peut être codifiée (les Druides en témoignent par l'absence d'écrits) sinon par un Esotérisme, avec dialectique ardue, ou via negationis et longs commentaires. Or là n'est point, le nom l'indique, un enseignement "de masse" ni, la réalité méta-physique du non-relatif l'implique, une re-ligion.

Ainsi, répétons-le, revendications profanes ou religions sont des bifurcations, des déviations, donc des relativisations, donc des erreurs vis-à-vis de l'Unité, de la Vérité, du Tout, etc...

Retrouver cette Unité cachée sous toutes les manifestations a toujours été l'espoir de ceux qui comprirent le phénomène de la déviation: "Fonder en une doctrine unique et cohérente tout ce qui peut être appris des Païens et des Chrétiens" rêvait déjà au 1er siècle un Gerbert d'Aurillac (Sylvestre II, Lettre 190), suivi depuis de tant de "syncrétistes"!

La note ainsi dans son Etoile, la Wicca [3]: "les recherches comparatives confirment qu'il n'existe, en vérité, qu'une seule religion, dont la base essentielle est la "Lumière"; l'Islam l'affirme par le dhikr: "il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu"; et les "libertins" (au vrai sens du mot, non profané par les critiques et leurs lecteurs moutonniers!) du XVIIIe siècle: "La religion naturelle (consiste) à étudier le grand livre de la nature, à cultiver sa raison, à perfectionner son esprit, à reconnaître un créateur de l'univers, à respecter sa Providence, à l'admirer dans ses ouvrages, à sentir la différence de la vertu, que Dieu aime, d'avec le vice, qu'il condamne, et à passer cette vie, en sa présence, dans la modération et la justice" [4].

En 3 points primordiaux s'articulent ces revendications humaines et les propositions (au sens étymologique) – les "émanations de l'Aigle"[5], les obligations de la Vie, les Lois Universelles; tout le monde, quelque peu pensant, le sait, et la seule maxime conservée des enseignements druidiques (citée partout pour cette raison!) le codifie: "Honorer les Dieux, ne rien faire de mal, développer son courage"[6].

3 points, donc: Unification, Compréhension, Force, que de véritables chrétiens comme Pierre Abélard traduisent par "Puissance, Sagesse, Bonté", les christianisés ânonnant "Père, Fils et Saint-Esprit" sans comprendre, souvent, ces attributs de l'Unité en manifestation, et combattant, pour en valoriser un aberrant anthropomorphisme et une a-religieuse séparativité, contre des Islamistes aussi ânonnants qu'eux car n'ayant point l'élévation des Maîtres Soufis (dont Ibn' Arabi) pour réconcilier Trinité et Unité-sans-second.

"Il n'y a rien de nouveau sous le soleil!"[7]... "Tout est dans tout"[8]... Tout est identiquement structuré par l'unique "Grand Architecte de l'univers"...

Mais, diront certains, à l'encontre de notre affirmation du début: les "pervertis" n'acceptent pas cette structuration impérative et ses obligations vitales! "Nous devons proclamer la vérité à la face du monde"... "Nous devons prouver que spirituellement nous avons suffisamment progressé"... ..."Faites passer le message" clament différentes revues, à cause de cela!

Observons: le voleur, le violeur, le tueur, etc..., étant êtres humains, sont eux aussi, comme tous, assujettis à cette Trinité fonctionnelle de l'Unité éternelle! Leur Dieu est également Puissance les ré-unifiant dans une fonction "sociale" comme dans un "idéal ": leur bonne conscience est pour eux, dans leur système, tout à fait justifiable (et les psychanalystes jouent leur jeu en reconnaissant leurs "bonnes raisons"). De même, revendiqueront certains, entre autres exemples, le bon droit, la sagesse, la valeur des bandits (une ballade américaine, glorifie Jesse James qui "volait les riches mais donnait aux pauvres")!

PLAISIR ou CONTRAINTE ?

Ce n'est pas là, de notre part, la valorisation de ces êtres, ni dialectique gratuite, mais tentative de preuve de la permanence des structures cosmiques afin de conclure, comme chacun peut le découvrir, qu'il y a 2 manières de relation avec les impératifs du divin: une juste et une personnelle, cette seconde s'avérant ainsi inter-prétation de la première; c'est l'élaboration individuelle (en fonction de la facilité, de ses "pentes"[9], de sa culture) de son propre Dieu et de Ses directives les plus aisément efficaces.... Efficaces à quoi?, sinon au plaisir...

Mais, hélas pour la "paix", mais heureusement pour l'existence, le plaisir des uns n'est pas toujours le plaisir des autres! Dans le monde binaire, certains vont aimer jouir mentalement (auto-valorisation, purification, perfectionnement pour plaire à un dieu de quelque sorte qu'il soit), d'autres préfèreront jouir "ici et maintenant "!

Deux formes d'un même Plaisir recherché, car certes "il n'y a pas de sentiment plus naturel à l'homme que le plaisir"[10]... Tous ses actes naissent du "désir naturel de ce qui est source de plaisir"[11].

Les Maîtres païens (Epicure, etc...) comme leurs continuateurs chrétiens sensés et non dénaturés (voire hystériques), le mentionnent partout: "Faites servir à vos plaisirs toutes les choses de ce monde et usez en comme bon vous semble, mais prévenez ces temps fâcheux où vos jours se changeront en tristesse"[12]; cueillez dès aujourd'hui "les roses de la vie"[12 bis] avant la vieillesse ou les ennuis inévitables!...

S'impose cependant la nécessité d'une codification, dans une telle société où, au nom de son dieu personnel, de sa propre notion du bien et du mal, les ennemis du bien public et des autres individualités peuvent sévir, détruisant impunément l'homme et la terre: parce que, d'une part, "chacun chante le chant de sa nature" (G. de Marchant: Le Dit du Verger) et non le chant qu'on voudrait l'entendre chanter, surtout quand on se veut ou chrétien, ou prophète, ou dieu soi-même (= athée), ou druide, ou quoi que ce soit! Et que, d'autre part, les Codificateurs, s'ils ne sont pas authentiques Hommes de Connaissance, avec fonction de régulateurs de société (Royauté de droit divin, Khalifat) imposeront des lois relatives, donc erronées, se heurtant au nom de leur "bien" à d'autres notions de ce "bien", voire même à leurs propres autres lois!

L'exemple caricatural en est la "tolérance" démocratique, qui ne saurait tolérer les intolérants qui "suivent une autre route qu'eux"[13]! D'identiques aberrations humaines (ou humanitaires) sont la fraternité, la paix, la liberté, l'égalité, pour qui veut méditer ces concepts au lieu de les répéter sans conscience.

Les codifications cosmiques, elles, étant au-delà du bien et du mal (métaphysique, au-delà du binaire), sont seules justifiables, mais évidemment refusées par tous ceux dont la "liberté individuelle" s'en trouve affectée.

Ainsi disparut le message régulateur des Druides, après celui des Maîtres atlantéens; ainsi dégénéra en christianisme l'enseignement du Christ et fut profané ce christianisme en militantisme politique, social et en sensiblerie... Par la faute des hommes; "la Loi est dure" - qui la suivrait?
"La Vérité sait qu'elle vit dans ce monde en étrangère"[14] ... Pire, même: "les bornes que la loi prescrit à notre cupidité ne servent en quelque façon que pour la rendre plus vive et plus ardente"[15]... Attrait du fruit défendu, support grâce auquel le révolté (l'égo-centrique) peut exercer sa révolte...

Pourquoi suivrait-on de telles lois cosmiques? N'est-il pas visible quotidiennement que "les justes sont maltraités pendant qu'on voit des scélérats dans un grand crédit"[15]? "Lorsque je me baignais dans le sang de mes frères", note Montesquieu[16], "les dieux, ces justes dieux, ne m'étaient point contraires. Depuis que la vertu s'est montré à mes yeux, que j'ai quitté le crime et respecté les dieux, ma funeste innocence n'a fait pleuvoir sur moi que haine et vengeance!"

Le mythe de Job, l'histoire du Christ, l'hécatombe des moines bouddhistes du Tibet comme des Druides celtes, font proclamer une identique conclusion aux "aveugles" du binaire: "Il n'y a pas de justice!"

A cela, la chrétienté répond: tu obtiendras récompenses pour ta vertu à ta mort... "Dieu vous fera compte de toutes ces choses dans son jugement"[17]; mais, le besoin de preuves de l'homme actuel ne s'accommode aucunement de cette affirmation! Même les adeptes n'y croient plus: "on est chrétien, mais on est marchand"[16] (Marivaux).

"La morale ainsi négligée et presque bânie par les ministres de la religion s'est réfugiée chez les laïques"[18], quelques temps; mais aujourd'hui? D'innombrables groupes proposent, sous une forme ou une autre, le retour à un art de vivre resacralisé, sous les quolibets de ceux qui n'ont pas encore compris que "le jeu n'en vaut pas la chandelle", qui consiste à "se ruiner à courir, insatiable"[19] dans "l'inquiétude pour le lendemain"[20].

PROSELYTISME ou SAGESSE?

Mais si ceux-là ne sont point encore fatigués, pourquoi vouloir les entraîner? "Charité bien ordonnée commence par soi-même", "les conseils ne servent à rien", etc... Et Platon de prévenir des conséquences auxquelles s'expose qui veut réveiller autrui, son Maître Socrate en ayant fait la dure expérimentation!

Allons-nous renouveler le funeste prosélytisme de ces chrétiens qui, à peine libérés des persécuteurs de leurs religion, allèrent renverser les menhirs et persécuter les "païens"?

"Pour vivre heureux, vivons cachés" répète la sagesse populaire par ces dictons, reliefs des enseignements druidiques maintenus par les paysans, ces sages dont le nom fut dénaturé et la fonction ridiculisée – païens, péquenots, clow (du bas latin clunus : paysan[21]).

Notons qu'il en fut toujours ainsi, les chrétiens conspués sous l'appellation "crétin", les "frères feuillus" (= Druides) sous celle de "farfelus"[22] les "sourciers", sous celle de "sorciers", etc...

Tous les sages disent de même: "Tu n'es pas sur Terre pour distribuer la sagesse, mais pour la découvrir toi-même"[22], "Dis Allah et laisse le monde à ses affaires"[23], "Le Sage ne s'occupe pas des affaires publiques"[24].

Mais pour ceux qui ressentent le besoin d'une Gnose véridique, c'est-à-dire dépassant la religion exotérique, toujours relative à des notions floues de bien et de mal, pour ceux qui espèrent une Gnose appliquée à la vie quotidienne (car "tout est dit ; maintenant il faut incarner"[2], celle-ci existe et a toujours existé sans grandes mises en scène! Et sont distribués dans toutes les bibliothèques, les textes de ceux qui ayant dépassé la relativité ("la liberté est absence de relativité"[2]), ont tenté de donner un aperçu de cette Connaissance par négations (védantisme, via negationis, scolastique, etc...), par approches technique toujours congédiées du retour à l'Unité réunifiante (Ainsi "Pythagore, cherchant la vérité suivant les traces et les empreintes laissées par elle dans la nature, et qui sont les nombres"; ainsi "les Chaldéens, par voie de soustraction"[25]; en demeurant les messages plus cryptés, ici ou là, dans l'Alchimie, par exemple, car "lorsque l'élève est prêt, le Maître arrive", les dieux veillant toujours sur l'être sincère qui les veut honorer, retrouver, suivre...

Mais d'où vient, clament encore certains, que l'engouement pour les vérités, l'initiation à cette Gnose universelle que, dans ce pays nous pouvons fort justement, avec égard pour les mots, nommer "druidique", d'où vient qu'il demeure si timide? D'où vient qu'aux fêtes de cette Tradition les Français ne s'associent pas dans les repas de communion (la Cène, disent les Chrétiens; le banquet, les appellent les Celtes), dans la danse (ainsi, les premiers chrétiens dansaient dans leurs églises rondes et les Celtes, les païens autour du Poteau de Mai, et ailleurs!). D'où vient que les Français (et nous ne mentionnons pas ceux qui, dans ce pays, embrassent une autre religion et en suivent rites et coutumes) n'honorent pas tous leurs dieux ancestraux, ou leur Dieu unique, mais les dieux relatifs de la décadence: richesses matérielles, importance sociale, psychologie et maladies mentales qui distraient et "font rire"?

Nous l'avons dit: les apparences cachent l'unité des 3 revendications humaines toujours identiques... Est-on sûr que ceux-là font le "mal", suivent une "fausse voie"? Ou n'est-ce pas là un signe de "Dieu" pour faire éviter leur compagnie et honorer non point leurs dieux, leur présence, leur cercle de vanité; pour pousser qui en est irrité vers ce détachement de l'humain en lui, avec son sentimentalisme, ses besoins affectifs et physiques compensatoires, ses obsessions grégaires, son incapacité à supporter le "vide"?

La valorisation du grand nombre est signe des temps "modernes"[26] et, s'accroît par l'influence de l'ère du Verseau... Les Sages ont beau répéter que "dans la chaleur humaine on sent vite la transpiration" et que "lorsque tu plais, tu as fait une erreur"[27]... rien n'y fait, rien ne met un terme à la fureur prosélytique! Les "spiritualistes" souvent eux-mêmes s'associent aux profanes dans cette même croyance à l'équation "quantité = qualité" et dans la valorisation de l'entropie (dite évolution et progrès)...

Alors, mieux, dans ce cas, cultiver, comme Candide, son propre jardin, ainsi que tant de sages l'ont également proclamé:

"Pourquoi te ruiner à courir, insatiable, de terre en terre?"[19]; "Mène une vie cachée"[28]; "le plus grand secret pour le bonheur, c'est d'être bien avec soi"[29]...

Certes, dans la relativité, mieux valent les vérités relatives que les mensonges; mais souvenons-nous: "Juste est une distinction entre aimer et vouloir du bien"[25]... car "nos valeurs si vantées ne sont pas du tout inhérentes à l'humanité, mais seulement associées à une forme particulière de survie que nous appelons société et que toutes, même cette société, peuvent être supprimées"[2]!

... GNOSE

Et si l'entourage énerve, affecte par son agitation, sa lourdeur, son matérialisme, son peu de joie, de sérénité, de fraternité, de dynamisme, d'harmonie, voire d'amour, constatons peut-être que les Druides eurent raison de faire répéter: "les plus gênés s'en vont"... et "retournons à nos moutons", c'est-à-dire à notre credo!

Car n'est-ce pas ce qu'il commande, cet Enseignement de base des Druides: "Honore les Dieux, ne fais rien de mal, développe ton courage"?

Alors peut-être percevrons-nous avec Giordano Bruno (que l'Inquisition brûla, au nom de l'Amour et par prosélytisme) que "le Divin législateur ne se soucie pas de dire une vérité qui ne profiterait pas aux hommes du commun et ne pourrait pas les écarter du mal et les approcher du bien; cette sorte de vérité, il en confie la recherche aux hommes contemplatifs"[31].

De cette religion on-ne-peut plus naturelle, à la portée de tous théoriquement, la pratique est certes difficile, car elle "sépare le blé de l'ivraie", le bien du faux, le Socrate du Néron, le christique du chrétien, l'apprentissage du Druide... et l'égocentrisme y reçoit le fouet. Ainsi, rapporte César, tant d'années fallait-il pour l'incarner!

Or le besoin de rapide auto-valorisation et d'efficacité est humain, c'est par lui que se fondent les groupes, les sociétés, les empires, les églises d'où naissent les conflits, les combats, "le bruit et la fureur"...

Alors "honorons les dieux, ne faisons rien de mal, développons notre courage" pour nous-mêmes et le bénéfice de notre entourage... car certes retrouver, maintenir les valeurs cosmiques de l'Homme Parfait traditionnel est le désir le plus profond de tous les humains; mais, dans les apparences et la relativité, par leur propre décadence, ils ont transformé la notion d'Homme Parfait en Homme-parfait-pour-une société-dénaturée – en Homme "compétitif "! Et ses valeurs en directives souvent dangereuses!

Ainsi il est évident qu'en vérité, le dévoilement public des seules valeurs cosmiques serait justifiable; or, d'une part, nous l'avons noté, cela serait catastrophique, à grande échelle, voire impossible car non reçu, d'autre part un tel "mouvement" religieux alors ne saurait qu'être une fonction "sacerdotale", donc d'origine sur-humaine. Seuls les Dieux peuvent s'en occuper à travers un être préalablement "nettoyé" de revendications personnelles, sociales, affectives, doctrinales: à travers un "Druide" au vrai sens du mot et pas "simplement" à travers un "homme de bonne volonté" - sentimentaliste s'autoglorifiant dont l'enfer est pavé!...

Reconnaître cela, n'est-ce pas déjà un pas vers cette humilité nécessaire à qui voudrait suivre un Enseignement "druidique", qui, depuis le rapport de César, ne peut que nécessiter encore plus d'années pour diluer systématismes et aberrations "modernes"?

Mais que tout soit qui doit être; surtout depuis la parution du Manuscrit des Paroles du Druide sans Nom et sans Visage [32] dont nous parlerons une prochaine fois.

Emmanuel (Yves MONIN)

 

AU SUJET DU « CELTISME »  Par Emmanuel Yves Monin Paru dans la revue Arkologie, Octobre 1991

NOTES:

[1] Sory Camara : Paroles très Anciennes (Pensée Sauvage).
[2] Karuna (Platon) : Instruction du Verseur d'Eau.
[3] N° 42, p. 17.
[4] Crousaz, cité p. 130 dans R. Mercier : Réhabilitation de la Nature Humaine (Nizet 1960).
[5] Castaneda.
[6] Diogène Laérce.
[7] Ecclésiaste.
[8] Adage alchimique.
[9] Saint-Exupéry.
[10] Baudot de Juilly. Dialogue XVIIIe siècle – Cité R. Mercier, op. cité note 4.
[11] Al Gazali. Le Livre de l'Amour. Vrin 1986.
[12] Saint-Jérôme. Œuvres (éd. 1858), p. 205.
[12 bis] Ronsard.
[13] Brassens.
[14] Tertullien. Apologétique I.2.
[15] Saint Jérôme, p. 105-161 op. cité.
[16] Cité p. 140, 81, par R. Mercier op. cité.
[17] Ecclésiaste 205.
[18] Pufendord. Droits de la Nature.
[19] Léonidas de Tarente.
[20] Evangile.
[21] Signalé par Gracet d'Orcet. Matériaux Cryptographiques.
[22] Swami Ramdas. Pensées.
[23] Islam.
[24] Lao Tseu.
[25] Giordano Bruno. Fureurs Héroïques, p. 370 et 186.
[26] Voir R. Guénon. Le Règne de la Quantité.
[27] Aurait dit Pythagore.
[28] Epicure.
[29] Fontenelle.
[30] Turnbull cité R. Ardrey. Et la Chasse créa l'Homme. Stock 1976.
[31] Le Banquet des Cendres IV – G.V. Paris 1965.
[32] Editions du Point d'Eau.

arkologie-numero7-octobre-1991Article d'Emmanuel-Yves Monin,
paru dans la revue "Arkologie" N°7, octobre 1991.

À voir aussi :

Article

Disparus les enseignements
des Druides?

Article inédit d'Emmanuel-Yves Monin,1987.

Article

 
Article d' Emmanuel-Yves Monin
paru dans la revue "Arkologie"

Article

Revue-planete-gaia11-septembre-2012

Article d' Emmanuel-Yves Monin
paru dans "Planète Gaia" N° 11, Septembre 2012.

Livre

Livre_d_Emmanuel-Yves_Monin-le-manuscrit-des-paroles-du-druide-sans-nom-et-sans-visage


Le Manuscrit
des Paroles du Druide
Sans Nom et Sans Visage

Un ouvrage de base complet, pour approcher la Doctrine des anciens Druides.

Website

La Mère Universelle

La Mère Universelle
Depuis l'origine des temps et dans tout l'univers, les humains ont toujours honoré
la Mère Universelle,
figure allégorique féminine, omniprésente dans toutes les civilisations sous de multiples noms et d'innombrables formes. Depuis l'époque des Vénus paléolithiques, des Déesses-Mères de l'Antiquité jusqu'aux représentations laïques modernes, au centre de toutes les religions, ces figures mettent en avant toujours les mêmes attributs, révélateurs des fonctions qu'elles occupent.....

http://lamereuniverselle.fr/